« Au commencement était le jeu » http://interfas.univ-tlse2.fr/plasticite/273 Si le terme de  « jeu » désigne une pièce de théâtre au Moyen Age, le jeu d’Adam, une des premières pièces écrites en français dans un contexte liturgique au XIIe siècle, s’invente par écart avec le texte biblique latin d’une part et par écart vis-à-vis du type de présence que présuppose le dogme de l’incarnation. Cet écart définit la possibilité même d’une « représentation » au sens théâtral. Par ailleurs, l’espace de jeu dessiné par les didascalies se développe à propos de personnages, Adam et Ève, qui font leur entrée dans la condition humaine grâce à, ou à cause de, leur liberté de transgresser les règles. Le jeu théâtral n’est-il pas intrinsèquement lié à ce « je » humain qui ne peut marcher droit sans faire un pas de côté ?  One of the first french medieval play, Le Jeu d’Adam, explores every distance : between the Bible and the theatral text, between the representation and the theory of incarnation. Dealing with the moment when Adam and Eve choose to disobey, that is to say to become human, the birth of the theater and the birth of the human temporality seem very close. Numéros Faites vos je(ux) ! fr mar., 23 juil. 2019 19:01:38 +0200 mar., 23 juil. 2019 19:01:44 +0200 http://interfas.univ-tlse2.fr/plasticite/273 0