La place du bouddhisme dans les discours nationalistes russes du XIXe siècle

p. 225-241

Résumés

Le discours identitaire russe ne s'est pas intéressé de manière similaire aux différents espaces qui composent le pays, en particulier à ses marges impériales. Depuis le XIXe siècle, les mouvances slavophiles au sens large (slavophiles des années 1840 et les différentes vagues de leurs successeursjusqu’au tournant du siècle), ont poursuivi une lecture très nettement européocentrée de l’Inde et du bouddhisme : la référence bouddhiste ne fut jamais qu’un biais discursif offrant la possibilité détournée d’un discours sur soi et une justification à l'expansion impériale russe en Extrême-Orient.

The discourse on Russian identity has not analyzed in the same way the different spaces inside the country, especially its imperial borders. Since the 19th century, the Slavophile movements, in the general sense of the word (the Slavophiles of the 40's and the different movements which have followed until the turn of the century) had a European vision of India and Buddhism: the reference to buddhism was mainly seen as an opportunity to elaborate a discourse on oneself and to justify the Russian imperial expansion in the Far East.

Texte

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Référence papier

Marlène Laruelle, « La place du bouddhisme dans les discours nationalistes russes du XIXe siècle », Slavica Occitania, 21 | 2005, 225-241.

Référence électronique

Marlène Laruelle, « La place du bouddhisme dans les discours nationalistes russes du XIXe siècle », Slavica Occitania [En ligne], 21 | 2005, mis en ligne le 16 mai 2023, consulté le 19 avril 2024. URL : http://interfas.univ-tlse2.fr/slavicaoccitania/818

Auteur

Marlène Laruelle

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